Tuol Sleng, la prison " s-21 " :
Le musée du crime génocidaire.
Cet ancien lycée, construit par les Français lors du protectorat, devient , d'avril 1975 à janvier 1979, la prison la plus terrifiante du Cambodge des Khmers rouges. Mais qui sont les Khmers rouges et pourquoi cet appellation ? La composition de la population cambodgiennne est homogène à 90 % de Khmers alors que les Chinois et Chams avec les ethnies vietnamienne ne représentent que 10 % de la population du Cambodge. Quant au " rouge ", c'est la couleur représentant le communiste. Après des études en France dans les années 1950, Pol Pot ( pour politique potentielle ) celui qui deviendra le dirigeant des Khmers rouges se lance dans l'arène politique à son retour au Cambodge. Chassé par le roi il se réfugie dans la campagne. Humilié il constitue avec d'autres dirigeants une armée de paysans opposé au régime de terreur et corruption de Lon Nol. En privilégiant les adolescents comme recrues, plus facile à endoctriner, qui deviendront de véritables bêtes sauvages à force de se battre dans la jungle. Les Khmers rouges ont fait tomber un régime de terreur pour le remplacer par une idéologie encore plus radicale qui à coûté la vie à plus de 2 millions de personnes.
Chambre de torture
La prison S-21: "S" pour Security" et 21 désigne le numéro du walkie-talkie du chef de la prison. Près de 15000 personnes y passent. Pour n'importe quel motif, les Khmers rouges y enferment tous les opposants au régime et ce sans distinction d'âge, sexe, enfants et parfois des familles entière avec leurs bébés. Les Khmers rouges haïssent les signes d'intelligence, fonctionnaires, ingénieurs et cadres sont des gens à exterminer, ils sont considéré comme des exploitants qui ont abusé des moins nantis . L'une de leur prémisse " vaut mieux tuer un innocent que de garder en vie un ennemie "
Chambre de torture , le lit métallique branché sur le courant électrique sur lequel était attaché le prisonnier avec la barre de fer et des chaînes. La boîte de munitions que l'on voit servait de toilette.
Pour économiser les munitions, on fracasse la tête du condamné à coups de pioche comme celle que l'on voit.
Les règlements de la prison S-21.
La potence par laquelle on pendait le prisonnier par les pieds avant de les noyer dans les jarres remplies d'excréments,etc.
Nous sommes ébranlés par ce que nous voyons et les récits du guide. Certaines personnes autours de nous n'ont pu retenir leurs larmes... Je penses au peuple Rwandais au début des années 1990 qui ont subit les mêmes atrocitées. Tout ces drames ce jouent à notre époque, sous nos yeux, et le plus déconcertant, ce n'est pas une puissance étrangère qui vient en exterminer une autre, mais un peuple endoctriné par un des siens qui condamne ses propres frères.
Le bâtiment " C " est remplie de minuscules cellules individuelles. Les barbelés servaient à empêcher les suicides .
Prison de 1m de largeur x 2m de profond. Le prisonnier faisait ses besoins naturelles dans le petit trou dans le mur au fond de la cellule. En bas de l'image, on apperçoit la chaîne avec laquelle le prisonnier était attaché, 24/24.
Les traces de sang d'un condamné.
Les prisonniers étaients attachés aux pieds et aux mains avec ce système de barres de fer et de chaînes.
Table de torture pour les femmes.
Peinture réalisé par Nath, l'un des sept survivants du camp S-21, illustre les méthodes de torture, dont l'arrachage de seins.
Arrachage des ongles!
De jeunes enfants réduits à l'esclavage dans les champs.
Les Khmers rouges fichaient tout leurs détenus.
Ossements et crânes illustrant les sévices.
Tombes des 14 victimes trouvés mort, les corps mutilés dans les chambres de torture lorsque les Vietnamiens ont libéré le pays du régime de Pol Pot en 1979.
Le camp d'extermination de Choeung Ek :
Ce camp de la mort fut expoité pendant trois ans par les Khmers rouges.Les prisonniers de Tuol Sleng y étaient amenés pour les mises à mort. Souvent, pour économiser les projectiles, les bourreaux utilisaient la crosse de leur arme pour les achever.
Suzie et Marianne devant le mémorial érigé sur le site en 1988.
Le mémorial comporte 17 étages ( étagères ) sur lesquelles sont entassés des milliers de crânes trouvé dans les charniers de Choeung Ek. 17 étages, pour ne pas oublié et répéter l'horreur, C'est un 17 avril 1975 que les des Khmers rouges deviennent maître du Cambodge.
Crânes de jeunes femmes agées entre 15 et 20 ans.
L'arbre sur lequel on fracassait la tête des bébés et jeunes enfants.
Ossements trouvés dans les centaines de charniers du camp d'extermination.
La nature avec le temps fait remonter à la surface les vestiges de ces massacres.
Les corps étaient jetés dans 129 fosses communes. 80 % de ces charnier ont été mis à jour, permettant de retrouvé les ossements de 8985 personnes, soit la moitié du nombre de victimes estimé.
Pièce de tissu amalgamé à la terre provenant d'un vêtement d'une victime.
Un sentiment inexplicable m'a envahi à la vu de ce tissus à la surface d'un charnier. Étais-ce le vêtement d'un enfant, quel était sa vie avant de mourir, beaucoup de questions sans réponse...
Dans ce charnier, 166 squelettes sans têtes ont été découvert.
Le charnier des squelettes sans têtes.
Comment l'humain peut-il en arriver à commettre des actes aussi barbares? J'ai dû me forcer à lire cette partie de votre blogue. Ne pas oublier. Ne pas répéter l'horreur...
RépondreSupprimerSophie
Ça pas d'allure! Moi aussi je me suis forcée à tout lire...
RépondreSupprimerL'ambiance doit y être lourde, tellement de morts pour rien, pour exterminer la
Différence! Vraiment triste.
Caro xx